Il y a quelques décennies, avant que cela ne devienne obligatoire, certains ascenseurs pouvaient être équipés d’un simple combiné téléphonique permettant de joindre le gardien de l’immeuble, les pompiers ou un service de secours. Cet équipement s’appelait alors téléphone de secours ou encore téléphone de cabine.

Ce dispositif d’appel de secours répond à une situation d’urgence d’un usager bloqué en cabine qui a été ensuite étendu pour les intervenants bloqués dans la fosse, ou sur le toit de la cabine. Le terme Triphonie est né pour correspondre aux 3 points d’appel : fosse, cabine et toit.

Puis, le législateur, au delà de rendre obligatoire cet équipement de sécurité, a fixé certaines obligations de fonctionnement:

• l’identification de l’installation par le centre de secours via des fréquences vocales (DTMF).
• la possibilité pour le centre de secours de rappeler l’ascenseur à tout moment.
• l’émission d’appels/tests cycliques (programmés 1 fois tous les 3 jours) permettant à l’ascensoriste de s’assurer du bon fonctionnement.

Désormais plus évolué qu’un simple téléphone de secours, le dispositif de secours est devenu une Téléalarme.

En parallèle de ces obligations, les ascensoristes internationaux (Otis, Kone, Schindler et TK-Thyssen) ont complété ces fonctions par l’envoi d’informations supplémentaires permettant la surveillance à distance du fonctionnement de l’ascenseur (ex : arrêt à l’étage, ouverture des portes, défaut batterie, …). Ces informations tel un outil de maintenance « prédictive » permet surtout à l’ascensoriste d’optimiser les interventions et déplacements de ses techniciens. Dans ce cas, la Téléalarme devient un système de Télésurveillance.

Vous l’aurez compris, Téléalarme, Télésurveillance, Triphonie, Téléphone de secours ou de cabine correspondent au même équipement dont le nom a évolué au gré des évolutions techniques et législatives.

Pour assurer l’acheminement de la communication, ces dispositifs de secours doivent disposer d’une ligne téléphonique (fixe ou GSM) et d’un abonnement.

Les ascenseurs sont obligatoirement équipés d’une téléalarme aussi appelée télésurveillance, triphonie, téléphone de secours ou de cabine. Ces dispositifs répondent à une situation d’urgence d’un usager bloqué en cabine ou d’un intervenant bloqué dans la fosse ou sur le toit de cabine (tri-phonie).

Sur pression du bouton d’alarme, la téléalarme compose automatiquement le numéro du centre de secours, et permet une communication audio depuis la cabine (ou le toit ou la fosse) avec le centre de secours.

Le centre de secours de l’ascensoriste identifie l’ascenseur concerné, rassure les utilisateurs et y dépêche un technicien de maintenance qui doit intervenir dans un délai maximum d’une heure pour la désincarcération. Il peut aussi rappeler la cabine (le toit ou la fosse) à tout moment pour informer les personnes bloquées sur l’avancement de l’intervention.

En plus de la liaison phonique, la Téléalarme envoie des informations d’identification, à l’aide de codes DTMF (dual tone multi frequency).

Les numéros d’appels (centre de secours ou centre technique pour les appels/tests cycliques) sont programmés dans la téléalarme par l’ascensoriste en charge de l’entretien.

La téléalarme est l’émetteur de l’appel: elle décroche la ligne et compose un des numéros d’appel enregistré.

Le centre de secours/centre technique est le récepteur de l’appel et raccroche la ligne à l’issue de la communication.

Pour assurer l’acheminement de la communication, la téléalarme doit disposer d’une ligne téléphonique (fixe ou kit GSM) et d’un abonnement.

Nous vous invitons à consulter le guide de la fédération des ascenseurs si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet.

Les ascenseurs sont obligatoirement équipés d’une téléalarme aussi appelée télésurveillance, triphonie, téléphone de secours ou encore téléphone de cabine. Ces dispositifs répondent à une situation d’urgence d’un usager bloqué en cabine ou d’un intervenant bloqué dans la fosse ou sur le toit de cabine (tri-phonie).

La téléalarme est l’équipement qui permet d’émettre l’appel lorsque l’usager appui sur le bouton de secours. Elle compose alors le numéro d’appel du centre de secours. La téléalarme est aussi l’équipement audio (micro et haut parleur) de la cabine d’ascenseur et fait partie intégrante de la cabine d’ascenseur.

Pour assurer l’acheminement de la communication, la téléalarme doit disposer d’une ligne téléphonique (fixe/filaire ou GSM) et d’un abonnement.

Le kit GSM est l’équipement qui permet d’acheminer la communication sur le réseau téléphonique GSM à la place du réseau filaire (RTC) Orange.

Le kit GSM est donc uniquement un transmetteur téléphonique qui est installé dans les locaux de la machinerie et ne fait pas parti intégrante de la cabine d’ascenseur.

La téléalarme, le Kit GSM et la carte SIM respectant obligatoirement les mêmes normes relatives aux télécommunications, ces équipements sont forcement compatibles entre eux ….. comme avec les lignes fixes historiques.

Pour assurer l’acheminement de la communication, la téléalarme doit disposer d’une ligne téléphonique (fixe/filaire ou GSM) et d’un abonnement.

Historiquement les téléalarmes sont raccordées au réseau RTC (Réseau Téléphonique Commuté) de l’opérateur France Telecom devenu Orange.

Le RTC est le protocole historique permettant d’acheminer les communications téléphoniques sur une ligne de téléphonie fixe bas débit, sans box. L’arrêt de ce réseau téléphonique, devenu vieillissant, a été annoncé en 2016 et s’étalera sur plusieurs années.

L’arrêt de la mise en service de lignes analogiques basées sur la technologie RTC est effective depuis le 15 novembre 2018. Puis à partir de 2023, une zone géographique après l’autre, les dernières lignes analogiques basées sur la technologie RTC seront remplacées.

Pour connaître l’évolution des dates de l’arrêt du réseau RTC de votre secteur, nous vous invitons à consulter régulièrement la rubrique fin du cuivre de la Fédération Française des télécoms: https://www.fftelecoms.org/categories/fin-du-cuivre/

Comparativement à la technologie VoIP (Voix sur Internet Protocole) la technologie GSM (Réseau de téléphonie mobile) apparaît comme étant la meilleure alternative afin d’éviter le remplacement des téléalarmes en places.

La téléalarme, le kit GSM et la carte SIM respectant obligatoirement les mêmes normes relatives aux télécommunications, ces équipements sont forcement compatibles entre eux ….. comme avec les lignes fixes historiques.

La législation sur la libre concurrence vous autorise de retenir l’opérateur téléphonique de votre choix.

Les échanges entre la téléalarme et le centre de secours/centre technique de l’ascensoriste sont uniquement des communications vocales (voix et fréquences DTMF). Il n’y a pas d’échanges informatiques (DATA).

L’évolution des fréquences et des technologies associées (GSM puis 2G puis 3G puis 4G et désormais 5G) bénéficient uniquement aux échanges informatiques et multimédia.

Ces évolutions n’apportent pas d’amélioration pour les communications vocales.

L’ ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes), n’a pas encore annoncé l’arrêt des fréquences 2/3G.

Les autorisations d’utilisation des fréquences historiques de la 2G et de la 3G ont été renouvelées jusqu’en 2031.

Néanmoins les 3 opérateurs (Orange, SFR, Bouygues) ont annoncés souhaiter arrêter l’exploitation de leurs réseaux mobiles 2G et 3G entre fin 2025 et 2028.

Tout d’abord, il faut prendre en compte qu’avec les lignes téléphoniques fixes RTC d’Orange, vous avez ou n’aviez qu’un seul opérateur.

Les abonnements GSM multi opérateurs sont utiles pour les installations en itinérance (déplacements géographiques) afin de s’assurer de capter un des réseaux GSM. En effet les couvertures sont différentes en fonction des opérateurs et des secteurs géographiques.

L’équipement de sécurité GSM de votre ascenseur étant un équipement fixe installé en machinerie ou en gaine, la connexion au réseau de l’opérateur défini est permanente.

Les abonnements mobiles multi opérateurs n’ont donc aucun intérêt pour une solution GSM d’ascenseur.

Par ailleurs, un abonnement multi opérateurs augmente inéluctablement le coût.

C’est techniquement possible et la législation ne semble pas l’interdire. 

Toutefois, il parait incohérent de regrouper plusieurs téléalarmes sur une même ligne pour des raisons de sécurité évidentes en cas d’incidents simultanés sur les équipements reliés.

Les lignes téléphoniques de sécurité n’ont pas de fonction « double appel » ou « conversation à plusieurs », ce sont les téléalarmes qui gèrent le rappel automatique en attendant que la ligne téléphonique ne soit plus occupée. Dans les cas cités précédemment, le centre d’appel de l’ascensoriste ne traitera qu’une seule communication (1 seule cabine) à la fois.

Prenons comme exemple, une coupure d’électricité générale sur un immeuble dont plusieurs cabines sont occupées par des usagers paniqués. Le second usager paniqué et les éventuels suivants, devront attendre que le centre d’appel termine la communication avec le premier usager paniqué, pour obtenir la communication et une réponse…

Aussi, en cas d’aggravation d’un sinistre vous aurez compris que la responsabilité de la copropriété/du propriétaire pourra être engagée.

Plusieurs types d’appels peuvent être générés par la téléalarme d’un ascenseur :

• appel d’urgence d’une personne bloquée en cabine (ou sur le toit ou en fosse)
• appels/tests cycliques. Il existe deux tests distincts pour effectuer un contrôle :
• le test cyclique manuel (lors de l’entretien) concernant les ascenseurs existants avant 2003.
• le test cyclique automatique concernant les ascenseurs neufs depuis 2003. Dans ce dernier cas, le minimum requis par la législation en vigueur (norme EN 81 28 -Article 4.2.1.) est d’un appel/test tous les 3 jours. Ce type d’appel ne dépasse pas 0,5/1 minute de communication.

Leur objectif commun étant de contrôler la capacité du système d’alarme à émettre un appel et vérifier le bon fonctionnement de la ligne téléphonique.

Il faut distinguer le coût de la communication (appel) du coût du service à valeur ajoutée :

• Le coût de la communication (appel) est la rémunération de l’opérateur téléphonique pour la transmission de la communication entre l’émetteur et le récepteur de l’appel.
• Le coût du Service à Valeur Ajouté est la rémunération d’un service payant à un prestataire autre que l’opérateur téléphonique.

Les revenus générés des Services à Valeur Ajouté sont reversés à l’éditeur «propriétaire » du service payant qui n’est autre que l’ascensoriste, une de ses filiales ou son sous traitant (plateforme technique et de réception d’appel).

La prestation (service) payée par cet intermédiaire est normalement incluse dans le contrat de maintenance de l’ascenseur et ne devrait pas faire l’objet de facturations supplémentaires.

Le coût du Service à Valeur Ajoutée dépend des numéros d’appels programmé dans la téléalarme :

Vous retrouverez des informations sur les Services à Valeur Ajouté/Numéraux surtaxés sur les factures Orange et sur le site www.infosva.org

Les numéros d’appels programmés dans la téléalarme de l’ascenseur par l’ascensoriste en charge de sa maintenance peuvent être modifiés simplement.

Les téléalarmes et les kits GSM doivent respecter les mêmes normes relatives aux télécommunications.

Ces normes existent pour que tous les équipements de communications présents sur le territoire français et européen soient compatibles entre eux quel que soit leurs marques.

Ces deux équipements sont donc forcement compatibles.

Les kits GSM et les cartes SIM doivent respecter les mêmes normes relatives aux télécommunications.

Ces normes existent pour que tous les équipements de communications présents sur le territoire français et européen soient compatibles entre eux quel que soit leurs marques.

Ces deux équipements sont donc forcement compatibles.

Au préalable, rappelons que :

• la téléalarme est une obligation légale destinée au passager et au technicien pour effectuer une demande de secours (usagers bloqués).
• la télésurveillance n’est pas une obligation légale car elle ne rentre pas dans le cadre de la sécurisation des usagers. Elle est utilisée pour la surveillance à distance du fonctionnement de l’ascenseur (ex : arrêt à l’étage, ouverture des portes, défaut batterie, …). Tel un outil de maintenance « prédictive » la télésurveillance permet surtout à l’ascensoriste d’optimiser les interventions et déplacements de ses techniciens.

Les fonctions de téléalarme et de télésurveillance sont regroupées sur le même module.

Une faible partie du parc d’ascenseurs français est équipée d’un système de Télésurveillance : REM chez OTIS, KISS/KRM chez KONE, TST chez THYSSEN, TAM/ETMA chez Schindler.

Les premiers systèmes de télésurveillance, qui datent de plusieurs décennies, reposent sur des échanges de type FAX et sont donc incompatibles avec le réseau GSM ou encore VoIP. En outre ces anciens modules ne respectent pas les normes en vigueur et leurs remplacements seront inévitables avec l’arrêt des lignes fixes RTC d’Orange.

Les systèmes de télésurveillance plus récents fonctionnent, conformément aux normes, en mode fréquence vocal DTMF. Certains modules nécessitent une mise à jour du logiciel de la carte électronique. S’agissant d’une mise à jour de la programmation, cette prestation fait partie du contrat de maintenance de l’ascenseur.

Conformément à la législation en vigueur la résiliation d’un abonnement téléphonique, au delà d’une période d’engagement de 12 mois, prend effet 10 jours suivant la réception de la demande de résiliation.

La demande de résiliation doit être effectuée par courrier recommandé avec accusé de réception à l’adresse indiquée sur les factures.

Nous mettons à disposition ce modèle de courrier de résiliation.

Pour des raisons de sécurité, il conviendra de résilier la ligne téléphonique actuelle (Orange, ..) seulement après que l’ascensoriste ait raccordé la téléalarme (dont il assure la maintenance) à la nouvelle ligne téléphonique GSM.

L’opérateur ou le fournisseur ne peut pas vous imposer une durée d’engagement de plus de 24 mois.

Vous avez le droit de résilier votre abonnement que vous soyez toujours sous engagement ou non.

Si vous l’êtes encore, vous devrez finir de payer votre abonnement, en entier ou en partie:

• Pour un engagement de 12 mois, vous devrez régler entièrement les mensualités jusqu’au 12e mois.
• Pour un engagement de 24 mois, vous devrez régler entièrement les mois d’abonnement jusqu’au 12e, puis régler 25 % du tarif mensuel pour les mois suivants jusqu’au 24e.

Si le contrat est conclu sans engagement de durée, il est résiliable à tout moment.

L’opérateur ou le fournisseur a 10 jours francs à partir de la date de demande de résiliation pour mettre fin au contrat.

Il est préférable de faire la demande de résiliation par lettre recommandée avec accusé de réception.

Nous mettons à disposition ce modèle de courrier de résiliation.

L’abonnement prend effet à la date de livraison de la ligne pour une durée indéterminée avec une période initiale d’engagement de 12 mois.

Au delà de la période d’engagement, la résiliation prend effet 10 jours suivant la réception de la demande de résiliation.

Les communications incluses dans les abonnements correspondant au fonctionnement normal d’une téléalarme :

• illimitées pour les appels de secours
• 6 heures / 70 Mo par an pour les tests cycliques / télésurveillance

Dans le cas où l’installation regrouperait plusieurs téléalarmes sur une seule ligne téléphonique, ou en cas de dépassement, les consommations supplémentaires seront facturées conformément aux conditions indiquées dans les fiches d’informations standardisées présentes sur la page des mentions légales.

Un abonnement téléphonique n’est pas éligible au taux réduit de TVA.

Abonnement et carte SIM professionnel MtoM – Machine to Machine

Carte SIM endurcie pour une plus longue durée de vie et une meilleure résistance aux chocs, à la température, et à l’humidité

Maintenance et diagnostic à distance des cartes SIM

Abonnement réservé aux communications des dispositifs de secours des ascenseurs: téléphone de cabine, téléphone de secours, téléalarme, télésurveillance, triphonie.

Opérateur: Bouygues Telecom ou SFR

Réseaux: GSM / 2G / 3G / 4G / VoLTE – VOIX / DTMF / DATA

Les kits GSM ANEP by IDALIE répondent aux normes relatives aux télécommunications et à la norme ascenseur EN 81-28:2018

• Transmission de données Full DTMF
• Batterie de secours / autonomie: 8 heures en veille 1 heure en communication

Ils sont conçus et fabriqués par la société ANEP qui est à l’origine de la télésurveillance des ascenseurs en France depuis 1979.

L’installation comprend les câblages, le raccordement électrique et la programmation du Kit GSM. Il sera installé dans la machinerie. L’installation est réalisée sous réserve d’une réception GSM satisfaisante. En cas d’insuffisance de réception GSM dans la machinerie, l’antenne sera déportée pour obtenir un signal de réception satisfaisant. Les interventions sont réalisées par des techniciens dûment qualifiés pour intervenir dans l’environnement de l’ascenseur. La présence de l’ascensoriste en charge de l’entretien n’est pas nécessaire.

Le Kit GSM est un module électronique fixe qui ne nécessite pas d’entretien périodique sur site.

Les Kits GSM sont garantis 2 ans. Au delà les interventions en réparation feront l’objet d’un devis.